Le respect ça se gagne !!!

Du 24 novembre au 22 décembre, la STIB mène un sondage en ligne sur le contrôle des titres de transport. Votre avis nous intéresse. L'objectif est d'instaurer une plus grande convivialité dans les transports publics. Cette enquête s'inscrit dans le cadre de la campagne annuelle de sensibilisation des voyageurs à la lutte contre la fraude. Cette année, crise économique oblige, l'accent est mis sur le coût financier de la fraude, pour son auteur autant que pour la STIB.

« Gagnez 82 euros en voyageant sans frauder ». C'est le titre d'un dépliant diffusé à 50.000 exemplaires sur le réseau de la STIB. On y rappelle les règles en vigueur et les amendes encourues par les voyageurs qui circulent sans payer sur le réseau de la STIB. En cas de contrôle, le fraudeur devra débourser 84 euros pour une première infraction. L'amende passe à 190 euros, si une deuxième infraction est constatée dans les 24 mois. La troisième infraction coûte 380 euros à son auteur. Bref, frauder coûte cher, bien plus qu'un titre de transport vendu 2 euros, à bord des véhicules et 1,70 euros, si on l'achète au préalable. Voyager sans frauder, c'est économiser 82 euros au minimum en cas de contrôle. Mais c'est aussi s'assurer un transport de qualité. En effet, comme la voiture, le transport public a un coût. Le voyageur n'en paie qu'une partie mais, sans cette contribution, il bénéficierait de moins de véhicules, moins de fréquences et moins d'équipements.

« Ticket Inspection »

72 contrôleurs de titres de transport sont à pied d'œuvre sur le réseau de la STIB. Ils ont suivi une formation spécifique et peuvent dresser des procès-verbaux pour des surtaxes, des amendes administratives et des infractions au code de la route. Leur uniforme porte la mention « Ticket Inspection ». Outre la lutte contre la fraude, ils ont pour mission de dissuader les actes de vandalisme, de rassurer les voyageurs par leur présence et de les assister en cas de besoin.